ROSE VOCAT
Jazz quintet
Ils ont parlé de Rose Vocat...

LA JAUNE ET LA ROUGE - Juin-Juillet 2006
[...] Le premier CD de son quintette Rose Vocat (trompette, saxos, basse et batterie) comporte une dizaine de compositions originales... C’est clair, bien en place, très musical, et, contrairement à nombre de ses contemporains, ce n’est une copie de personne. De très bons arrangements, de bons chorus, le tout dans la pure tradition française de Debussy à Reinhardt et Petrucciani, c’est-à-dire subtil, original et sans esbroufe.
Jean Salmona

LE YETY - L'actualité des musiques amplifiées - Septembre-Octobre 2006
ROSE VOCAT, quintet nantais, s’atèle avec brio à composer (à l’exception d’une reprise d’un thème iranien traditionnel) un répertoire de dix pièces musicales constituant ainsi ce City tour, premier opus du groupe. Cuivres, piano, contrebasse et batterie improvisent tout en s’efforçant de suivre des lignes harmoniques d’un jazz que l’on pourrait qualifier de moderne. Résolument rythmique, leur univers sait aussi glisser vers des ambiances assez ambiantes, voire swing, où chaque instrument passe au premier plan via des soli où chaque instrument prend véritablement la parole. Le niveau est bien là, les cursus respectifs de chacun des cinq musiciens si appliqués le prouve. De la haute voltige !
Cécile Arnoux

NANTES PASSION - Mars 2007
Composée par le pianiste François de Larrard et le trompettiste Evans Gouno, la musique de l’album City tour du quintet nantais se nourrit des multiples influences des formes modernes du jazz. Et laisse une large plage à l’improvisation pour s’affranchir librement du cadre de l’écriture et de rigoureuses contraintes harmoniques alliant batterie, saxophone et contrebasse.

LA JAUNE ET LA ROUGE - Février 2009
Ce jazz [...] très construit mais avec une place à l'improvisation, a deux caractéristiques: il se distingue par des recherches de rythme très novatrices, des harmonies qui doivent plus au gamelan balinais et au système modal qu'à Duke Ellington et Thelonious Monk; et il ne ressemble à aucun autre, y compris par les arrangements qui relèvent plus de la musique de chambre et du contrepoint que du jazz habituel.
Jean Salmona


APRES UN CONCERT dans un vieux manoir XVIIème de la campagne nantaise - Mars 2009
MERCiiii de nous avoir offert une occasion aussi originale d'écouter de la belle musique jazz dans un cadre si inhabituel, assis si proches des artistes, tout contre même, au point qu'on tapait du pied, opinait de la tête, tapotait nos genoux en rythme et qu'on retenait même notre respiration devant l'énergie presque surhumaine du frêle saxophoniste au visage rougi par l'effort, aux veines gonflées et joues subtilement arrondies qui voulait ne faire qu'une bouchée de ce grand instrument des temps anciens! sous le regard froncé de l'agile batteur aux narines trépidantes qui jouait par cœur en s'inquiétant toujours de ses collègues tout en glissant magiquement sur ses tambours, n'arrivant pas à cacher les belles notes profondes des grosses cordes du contre-bassiste, qui lui non plus n'avait pas besoin de regarder où mettre ses doigts habiles, mais toujours le regard vers le chef qui égrenait ses notes légères et bondissantes du piano comme s'il avait fait ça toute sa vie, un ruisseau coulant avidement sur les galets ronds de la portée, et tout ça auréolé du chant de la trompette qui me faisait peur au début, trop près d'elle que nous étions, mais non, elle n'était jamais brandie droit sur nous ou peut-être Evans retenait-il la puissance de son souffle! MAGNIFIQUE,,, EMOUVANT,,, et l'ensemble, les attaques, les douces fins, les clins d'œil, les légers mouvements signes de départs, de poses, mais comment as-tu fait pour te fondre dans cet ensemble en si peu de temps??? FELICITATIONS vraiment, ce fut un moment de bonheur et nous prolongeons la féerie en écoutant les morceaux enregistrés...
Une admiratrice
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